La réforme territoriale, entrée en vigueur le 1er janvier 2016, a conduit au passage de 22 à 13 régions, dans une logique de mutualisation des moyens.
Cette réforme a touché le tissu consulaire, en engageant ses structures vers un même objectif : mieux articuler l’offre de services aux entreprises (appui à la création d’entreprise, formation, accompagnement à l’international, etc.) entre les différents acteurs publics. Concrètement, elle a renforcé l’échelon régional des CCI : de 22, le nombre de Chambres Régionales est passé à 13 (depuis le 1er janvier 2016 pour les CMA, et le 1er janvier 2017 pour les CCI). La loi a aussi incité à poursuivre la rationalisation des réseaux consulaires : les CMA départementales, par exemple, peuvent désormais être regroupées en CMA interdépartementales (CMAI).
Favoriser une vision à 360°
Ces mutations ne sont pas sans impacter, de l’intérieur, les métiers et les processus consulaires. Ainsi, ce milieu aux services traditionnellement « silotés » s’emploie désormais à établir des passerelles entre ses experts, ses différents départements. Tous recherchent aujourd’hui les moyens d’avancer, avec une vision à 360 ° partagée, claire et intelligible. Appuis de ce nécessaire décloisonnement, les outils numériques – notamment lorsqu’ils sont partagés – facilitent les échanges internes. Ils leur apportent fluidité et réactivité : les collaborations sont alors simplifiées avec les partenaires des Chambres Consulaires, mais aussi avec les prestataires qu’elles emploient. Par le biais du digital, chacun gagne ainsi en cohérence et en autonomie. Dans ce contexte, d’autres leviers de performance peuvent être saisis tels que le Design Thinking. Mêlant pensée analytique et pensée intuitive, cette démarche permet de conjuguer les visions pour « co-créer » et travailler donc plus efficacement. Facilité par les moyens numériques, le Design Thinking apporte ainsi aux acteurs consulaires des perspectives nouvelles pour concevoir les services, qui répondent aux vraies attentes des utilisateurs, qu’ils soient internes ou clients.
Des gains en coût et temps passé
Pour éviter tout doublon, source de temps et d’argent perdus, les collaborateurs des Chambres Consulaires – 35 000 personnes en France – doivent miser sur des outils efficaces et homogènes. C’est le cas notamment concernant la dématérialisation des documents, que les pouvoirs publics ont accélérée ces dernières années.
Face à un flux toujours plus volumineux et hétéroclite de contenus numériques (attestations des formalités effectuées, factures fournisseurs…) à traiter, trier, partager, archiver, etc., les solutions Cloud, dédiées en particulier au stockage, offrent de précieux atouts dans ce domaine. Elles contribuent à limiter la saisie manuelle et le transport de documents, synonyme de frais et risques associés.
Des données sous haute sécurité
Savoir partager, savoir se protéger. Les organismes consulaires, comme les entreprises, se retrouvent face à ces enjeux cruciaux. Avec une attention accrue, ces derniers mois, portée à la sécurisation des données. Générant souvent des arrêts d’activité, dommageables pour les organisations et leurs usagers, la multiplication des attaques informatiques (malware, cryptolockers…) incite donc le monde consulaire à mieux se prémunir.
Le Cloud, sous ses formes étendues, peut constituer un rempart performant et modulable. Via le recours notamment au Cloud hybride, utilisant à la fois des Clouds privés – notamment pour des données sensibles – et des Clouds publics, les acteurs consulaires maximisent les gains, en termes de coût et de sécurité.
Avec le digital, le Consulaire se trouve donc plus à même de délivrer des services optimisés aux entreprises. Et d’être ainsi contributeur de leur compétitivité.
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