Ne subissez pas les obligations réglementaires, anticipez-les ! En tant que bailleur ou bailleur social, si vous adoptez une démarche proactive de gestion des diagnostics immobiliers, vous vous donnez toutes les chances de mieux gérer votre patrimoine ainsi que les dépenses qui y sont liées.
Les diagnostics immobiliers obligatoires, une réalité pour tous les biens !
Dès lors que vous souhaitez vendre ou louer un bien, vous avez dans tous les cas l’obligation de fournir un certain nombre de diagnostics immobiliers obligatoires.
La nature des diagnostics à fournir dépend de plusieurs facteurs :
- Le projet immobilier (vente, location, travaux, démolition) ;
- La localisation (exposition à certaines substances nocives dans certaines zones géographiques, par exemple) ;
- La date de construction du bien ;
- L’ancienneté des installations.
Parmi les différents diagnostics à faire, on connaît généralement bien le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Mais il en existe de nombreux autres, comme le CREP (Constat de Risques d’Exposition au Plomb), la recherche d’amiante, l’état des installations électriques et gaz ou encore d’autres majoritairement facultatifs (termites, mérule, qualité de l’air, etc.).
L’émergence de nouvelles contraintes avec l’impossibilité de louer les passoires thermiques
Au-delà de l’obligation de fournir un diagnostic avant une vente ou une location, le résultat peut également influer sur le projet immobilier du propriétaire / bailleur. En effet, les logements considérés comme des « passoires thermiques » vont progressivement sortir du marché locatif. Cette mesure, mise en place par le gouvernement pour encourager la rénovation du parc ancien, prend une nouvelle tournure en 2025. Ainsi, dès cette année, les bailleurs sociaux ne sont plus autorisés à louer les logements classés « G ».
Face à une mesure comme celle-ci, l’anticipation permet d’éviter la vacance locative. En effet, chaque bailleur peut planifier les rénovations de ses différents biens en fonction de leur note au DPE de A à G. Les plus énergivores (qui risquent d’être impossibles à louer légalement ces prochaines années) seront rénovés en premier, avant de poursuivre avec ceux qui sont plus proches de la note « A ».
Comment utiliser les diagnostics immobiliers pour établir son plan de rénovations ?
Lorsque leur gestion est correctement orchestrée, les diagnostics immobiliers deviennent un puissant allié pour planifier correctement les travaux sur le parc locatif en plusieurs étapes :
- Commencer par l’état des lieux de son patrimoine et de tous les DPE existants ;
- Recenser les logements à rénover en priorité ;
- Provisionner le budget pour les travaux ;
- Planifier les travaux de rénovation énergétique ;
- Réaliser les diagnostics à échéance pour pouvoir les louer dans les règles de l’art.
En tant que bailleur, vous devez vous préparer à ne pas toucher de loyer pendant que le logement est en travaux, sachant que ces travaux vont en plus vous coûter de l’argent. Deux raisons pour lesquelles les rénovations énergétiques ne s’improvisent pas !
Plus vous anticipez ces chantiers via une gestion harmonisée des diagnostics immobiliers, meilleures sont les chances pour vous de trouver un équilibre financier sur cette période de chantier.
Gestion proactive des diagnostics immobiliers : priorité à la qualité des données
Si le simple fait de passer à une gestion proactive des diagnostics immobiliers peut vous aider à mieux prendre en charge votre parc locatif, le choix de vos outils et méthodes ne doit pas être laissé au hasard.
En effet, pour que cette proactivité vous soit pleinement profitable, encore faut-il que vous puissiez vous appuyer sur une donnée de qualité.
Favoriser l’usage d’une plateforme collaborative
La gestion des diagnostics immobiliers implique plusieurs parties prenantes. Les informations doivent circuler de manière transparente et claire entre tous ces acteurs pour faciliter et accélérer la prise de décision.
Outil stratégique spécifiquement élaboré pour gérer la donnée des diagnostics immobiliers, DiagInfo est une plateforme collaborative qui centralise toutes les informations et facilite la prise de décision à l’échelle de tout l’écosystème :
- Partage des données et des documents entre tous les professionnels du logement social ;
- Interopérabilité des outils pour un meilleur accès à l’information ;
- Gestion centralisée et automatisée des diagnostics immobiliers, pour un suivi rigoureux et fiable.
Veiller au respect des échéances
En matière de diagnostics immobiliers comme de gestion d’un parc locatif social, plusieurs échéances viennent encadrer les pratiques des bailleurs. C’est la raison pour laquelle ils ne peuvent pas s’appuyer sur n’importe quel outil.
DiagInfo est un logiciel pensé par et pour les professionnels du logement social. Chacune de ses fonctionnalités a été conçue pour faciliter leur quotidien, tout en s’assurant de respecter les réglementations et les échéances.
Sensibiliser les parties prenantes aux bons usages
L’implémentation d’un logiciel de gestion des diagnostics immobiliers constitue une première étape incontournable pour harmoniser et fiabiliser cette gestion. Mais pour que cette étape porte ses fruits, l’intégration de ce nouvel outil dans votre écosystème doit être accompagnée d’une vraie sensibilisation de toutes les équipes.
Formez les collaborateurs aux bons usages et placez des ressources à leur disposition pour faciliter leur adoption du logiciel, et ainsi maximiser les bénéfices liés à son utilisation.
Sigma, intégrateur de la solution DiagInfo par Habitat Réuni, vous accompagne dans son adoption et reste à votre entière disposition à chaque étape pour faciliter son usage au quotidien.
Gestion proactive des diagnostics immobiliers : 5 arguments incontournables pour vous convaincre
Sécuriser votre parc locatif
Les diagnostics immobiliers ne sont pas uniquement des contraintes légales. Ils viennent aussi identifier et faciliter le traitement de tous les risques présents dans les logements (intoxication au plomb, exposition à l’amiante, risques liés à une installation gaz / électrique ancienne, etc.). Un vrai argument de sécurité pour des locataires rassurés, et des baux qui se déroulent dans les meilleures conditions.
Tisser une vraie relation de confiance avec les locataires / acheteurs
Dès lors qu’un propriétaire est en mesure de fournir tous les diagnostics à l’acheteur ou au locataire, il noue plus facilement une relation de confiance avec son interlocuteur. En tant que bailleur, gérer correctement vos diagnostics, c’est aussi montrer que vous entretenez correctement votre patrimoine et que vous le maintenez continuellement aux normes.
Valoriser vos biens
Si vous pouvez vous appuyer sur une bonne note établie sur le DPE ou simplement montrer que votre bien dispose d’installations électriques / gaz parfaitement conformes, vous allez pouvoir vendre ou louer à un meilleur prix. Mais à l’inverse, vous aurez de plus en plus de mal à vendre un bien considéré comme mal isolé, car c’est souvent un argument rédhibitoire pour les acheteurs.
Prévenir et éviter les litiges
Un acheteur qui découvre un problème après l’acquisition du bien peut encore se retourner contre le vendeur et le poursuivre pour vices cachés. Mais cela se complique si vous avez pris soin de fournir tous les diagnostics à jour au moment de la vente. En effet, ceux-ci vous protègent d’un grand nombre de litiges liés à ces problèmes de vices cachés (même s’ils ne sont pas toujours suffisants, car certains vices cachés peuvent tout de même sortir du périmètre des diagnostics immobiliers).
Rester conforme aux exigences réglementaires
Plusieurs diagnostics sont obligatoires en France, qu’il soit question de louer ou de vendre un bien. Si vous les gérez de manière proactive, vous ne vous trouvez pas dans l’urgence au moment de louer ou vendre et vous gagnez du temps.
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