L’aéroport de la Réunion – Roland Garros – maximise le pilotage de ses activités grâce à Advantage FINANCE.
Dans cet article, nous revenons sur l’intégration du logiciel Advantage Finance dans l’écosystème de l’aéroport de La Réunion. Ce projet a été mené dans un contexte de transition, alors même qu’une loi réformant le mode de gestion des 11 grands aéroports régionaux français entrait en vigueur.
Voilà 3 ans que Sigma et vous travaillez ensemble. Comment s’est nouée cette collaboration ?
François Aservadompoulé : Ce partenariat s’est engagé dans un contexte de transition. En 2011, suite à la loi réformant le mode de gestion des aéroports régionaux français, une SA a été créée pour gérer et exploiter l’Aéroport de La Réunion. La CCI en avait jusque-là la concession et nous louions son SI. Seulement, pour répondre aux enjeux liés à ce changement de statut, leur logiciel n’était pas adapté. Nous avons donc souhaité nous doter d’un nouveau Système d’information de Gestion Financière (SIGF).
En 2015, après 2 ans de réflexion sur ce que nous avons nommé l’« urbanisation informatique » de la fonction finance, nous avons lancé un appel d’offres et retenu Sigma.
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Pourquoi avoir choisi de collaborer avec Sigma ?
François Aservadompoulé : En s’appuyant sur la solution Advantage Finance, et en candidatant sous la forme d’un groupement, Sigma a apporté une réponse intelligente à notre problématique. Ils ont compris que nous cherchions un système intégré, apte à faire communiquer entre eux un ensemble de logiciels métiers. L’objectif étant notamment de faciliter l’usage d’un langage commun entre tous ses utilisateurs, acheteur, comptable, prescripteur, contrôleur de gestion…
Quelles ont été les étapes du projet ?
François Aservadompoulé : Nous nous sommes rencontrés une 1ʳᵉ fois avec Sigma, en 2015, pour échanger sur le sens du projet et l’architecture générale d’Advantage Finance. Puis, après paramétrage des différents outils métiers, nous avons travaillé ensemble sur les interfaces. Avec la création, pour chaque interface, d’un dossier complet de spécification. Il nous a fallu aussi reprendre l’ensemble des données existantes et les convertir de manière à ce qu’elles soient compatibles avec ce nouveau dispositif. Le 1ᵉʳ décembre 2016, Advantage Finance était lancé.
Au final, cette collaboration a été un enrichissement réciproque. Ils nous ont beaucoup appris sur la structuration du SI. Et j’ai le sentiment que, eux aussi, ont beaucoup appris sur le monde de l’aéronautique !
François Aservadompoulé, DAF de l’Aéroport de la Réunion
Avez-vous rencontré des difficultés ? Lesquelles ?
François Aservadompoulé : Concernant le projet en lui-même, la phase la plus complexe a résidé dans la production des interfaces entre Advantage Finance et chaque logiciel métier. Rien que pour le module de prévision de trésorerie, par exemple, il fallait paramétrer 5 flux différents de données, ce qui a nécessité un investissement temps conséquent.
Autre difficulté : les règles de sécurité, auxquelles sont soumis les aéroports au niveau du SI. Dans ce cadre renforcé par Vigipirate, Sigma devait ainsi, pour chaque intervention à distance, demander une autorisation et entrer dans un processus complexe. Malgré ces obstacles, le déploiement du nouveau SIGF s’est déroulé de façon concluante.
Quels bénéfices tirez-vous de ce nouveau logiciel ?
François Aservadompoulé : Nous avons tout simplement changé de monde ! Nous possédions un outil qui produisait de l’information financière mais pas d’information de gestion. Désormais, nous concilions les deux avec, pour chaque métier, un pilotage performant de l’activité et une finesse d’analyse accrue. Aujourd’hui, nous pouvons clôturer les comptes annuels en 3 semaines contre plusieurs mois auparavant. De même, grâce à des indicateurs sur mesure, il m’est possible d’identifier en temps réel les risques clients. Plus largement, via ce dispositif, chaque métier détient l’information qui l’intéresse au regard de ses missions. Dans un secteur exigeant comme le nôtre, cette capacité à piloter efficacement est devenue essentielle.
Avec le recul, quelle a été la principale force de Sigma ?
François Aservadompoulé : Son expérience dans la gestion de projet informatique. Tout a été bien organisé et chaque étape planifiée de façon à éviter des « couacs » majeurs. La dimension humaine, également, a été prise en compte pour assurer des échanges fluides entre les équipes. Au début, nous avons été un peu surpris de voir Sigma déployer divers outils de communication. Mais, nous nous sommes laissés guider et le projet a bien tourné.