Depuis 2020, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes et Sigma collaborent étroitement au sein du projet KTDinnov. Pierre-Antoine Gourraud, responsable de l’unité de recherche Inserm 1064, nous explique les enjeux de cette synergie prometteuse. Il rappelle que l’alliance entre le CHU de Nantes et Sigma a pris racine au sein de l’Inserm 1064, spécialisée dans la transplantation rénale. Cette unité participe activement au projet KTDinnov, sélectionné par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et lauréat en 2018 du programme de Recherche Hospitalo-Universitaire en santé. C’est dans le cadre de ce projet novateur que le partenariat avec Sigma a pris forme.
Un objectif commun : améliorer la prise en charge des patients
Le projet KTDinnov, financé à hauteur de 9 millions d’euros par des subventions publiques, vise à prévenir la perte de greffons rénaux en révolutionnant le suivi post-transplantation. KTDinnov s’est fixé comme objectif d’être la première solution intégrée en transplantation rénale, combinant la médecine moléculaire et la technologie de l’information de santé. Grâce au numérique, l’équipe cherche à améliorer la prise en charge des patients avec une application informatique alimentée par des biomarqueurs, facilitant ainsi le processus de décision médicale.
Application d’aide au diagnostic médical : le rôle de Sigma dans son développement technologique
Pierre-Antoine Gourraud rappelle un élément clé : les chercheurs peuvent concevoir de nouveaux algorithmes, mais la création d’une application industrialisable relève d’un autre champ de compétences. C’est ici que l’expertise Sigma prend tout son sens, permettant de transformer les résultats de recherche préliminaires en une application pratique et sécurisée. L’objectif de cette application d’aide au diagnostic médical est de rendre les données accessibles au plus grand nombre et ainsi faire avancer la recherche médicale.
« Nous avançons de manière agile et itérative aux côtés de Sigma. Avec eux, nous travaillons sous forme de sprints pour développer des éléments de l’application, les enrichir et corriger.«
Pierre-Antoine Gourraud, responsable de l’unité de recherche Inserm 1064
Mise au point avec une approche agile, l’application est créée sur la base de sprints de développement, mais aussi d’ajustements continus selon les retours utilisateurs. Enfin, elle s’appuie sur la création d’un prototype pour la phase de validation.
Quels bénéfices pour cette application d’aide au diagnostic ?
Initié en 2021 avec la phase de recherche, le déploiement de la solution est prévu courant 2024. Un projet d’une telle ampleur exige plusieurs années et étapes de validation, de la même manière que le lancement d’un médicament. Une fois opérationnelle, l’application va permettre de :
- Faciliter la prise de décision côté personnel soignant ;
- Encourager les patients à participer activement à leur traitement ;
- Déployer un suivi post-transplantation plus précis.
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Sigma au service de la recherche médicale et de la santé de demain
Fort de cette expérience fructueuse, Sigma s’engage maintenant dans la collaboration novatrice au programme « PRIMUS » (Projection in Multiple Sclerosis) avec les équipes du CHU de Rennes, en partenariat avec le CHU de Nantes et un consortium de chercheurs (consortium doté de chercheurs internationaux).
Ce projet s’inscrit dans l’appel à projets « Recherche hospitalo-universitaire en santé » (AAP RHU) et vise à améliorer la gestion des données liées à la sclérose en plaques. Pour améliorer l’efficacité des traitements, on cherche à déployer un outil d’aide à la décision médicale basé sur des algorithmes d’intelligence artificielle. Cet outil fournira aux neurologues des scénarios d’évolution de la maladie en fonction des choix thérapeutiques possibles, contribuant ainsi à identifier le traitement optimal pour chaque patient au moment opportun.
La presse en parle : Sigma, un éditeur de logiciel nantais au service de la santé de demain